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30/04/2024 Par

En février dernier, un rapport de la Fage et des fédérations représentant les étudiants de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kiné (MMPOK) avait permis de dresser "un premier constat d'échec" de la réforme de la Paces, mise en place à la rentrée 2020. Un diagnostic désormais objectivé par les résultats d'une enquête qui a permis de recueillir le ressenti et les témoignages de plus de 13 000 étudiants ayant vécu au moins une année de Pass** ou de LAS***, les deux "voies d'entrée" des études de MMOPK.

Alors que la réforme avait notamment pour objectif de réduire les risques psycho-sociaux de la course aux études de médecine en remplaçant le numerus clausus par un numerus apertus et en ouvrant des perspectives en cas d'échec, 81% des étudiants qui se sont exprimés ont déclaré qu'ils étaient "plus stressés" depuis leur entrée en Pass/LAS ; 43% d'entre eux ressentent même "un stress intense" plusieurs fois par jour. "Je n'ai jamais été aussi mal dans ma vie, confie un étudiant qui a enchainé une première année de Pass avec une LAS 2 de droit à Bordeaux. Je suis réellement traumatisé de ces études que je trouvais passionnantes. Je cumule les crises d'angoisses (plusieurs fois par jour), je n'ai plus aucune confiance en moi, je suis très faible psychologiquement." "Enormément d'étudiants souffrent réellement jusqu'à parfois avoir des pensées suicidaires", alerte un autre étudiant de LAS. Autre chiffre qui interpelle : 42% des étudiants de Pass/LAS interrogés ont envie d'arrêter en cours d'année…

En février dernier, un rapport de la Fage et des fédérations représentant les étudiants de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kiné (MMPOK) avait permis de dresser "un premier constat d'échec" de la réforme de la Paces, mise en place à la rentrée 2020. Un diagnostic désormais objectivé par les résultats d'une enquête qui a permis de recueillir le ressenti et les témoignages de plus de 13 000 étudiants ayant vécu au moins une année de Pass** ou de LAS***, les deux "voies d'entrée" des études de MMOPK.

En février dernier, un rapport de la Fage et des fédérations représentant les étudiants de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kiné (MMPOK) avait permis de dresser "un premier constat d'échec"

Alors que la réforme avait notamment pour objectif de réduire les risques psycho-sociaux de la course aux études de médecine en remplaçant le numerus clausus par un numerus apertus et en ouvrant des perspectives en cas d'échec, 81% des étudiants qui se sont exprimés ont déclaré qu'ils étaient "plus stressés" depuis leur entrée en Pass/LAS ; 43% d'entre eux ressentent même "un stress intense" plusieurs fois par jour. "Je n'ai jamais été aussi mal dans ma vie, confie un étudiant qui a enchainé une première année de Pass avec une LAS 2 de droit à Bordeaux. Je suis réellement traumatisé de ces études que je trouvais passionnantes. Je cumule les crises d'angoisses (plusieurs fois par jour), je n'ai plus aucune confiance en moi, je suis très faible psychologiquement." "Enormément d'étudiants souffrent réellement jusqu'à parfois avoir des pensées suicidaires", alerte un autre étudiant de LAS. Autre chiffre qui interpelle : 42% des étudiants de Pass/LAS interrogés ont envie d'arrêter en cours d'année…

 

Faut-il raccourcir les études de médecine?

Marc Jouffroy

Marc Jouffroy

Oui

Bien sûr qu'il faut supprimer les usines à gaz redondantes type Pass-Las, inventées pour justifier leur existences par les ruineux... Lire plus

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