Le Gouvernement lance l'Agence de l'innovation en santé

31/10/2022 Par Mathilde Gendron
Politique de santé
Le Gouvernement a lancé, ce 28 octobre, l'Agence de l’innovation en santé. Elle doit suivre l’exécution des mesures annoncées par l’Etat et anticiper “les besoins à venir”. Cette agence fait partie du volet santé du plan “France 2030”, doté de 7,5 milliards d’euros.

  Ce vendredi 28 octobre, le Gouvernement a “formellement lancé” l'Agence de l’innovation en santé. Elle fait partie du volet santé du plan “France 2030” présenté par le Gouvernement l’année dernière, doté d’un budget de 7,5 milliards d’euros. Un projet phare pour l’Etat, qui s’engage à “donner un nouvel élan à l’innovation en santé”. Ses objectifs : suivre l’exécution des mesures annoncées par le Gouvernement et anticiper “les besoins à venir”. Elle “a vocation à piloter, en lien avec les ministères et opérateurs concernés, la mise en œuvre du volet santé France 2030” indique un communiqué des ministres François Braun (Santé), Sylvie Retailleau (Recherche) et Roland Lescure (Industrie).

Cette nouvelle agence publique est rattachée au Secrétariat général à l’investissement, à Matignon, où elle sera pilotée par la Dre Lise Alter, médecin de santé publique. Elle était depuis 2020 directrice de l’évaluation et de l’accès à l’innovation à la Haute Autorité de santé (HAS). Son rôle en tant que directrice de cette agence publique est de vérifier le “suivi des mesures” annoncées par le Président de la République, Emmanuel Macron, en juin et en octobre 2021. Ces mesures ont pour objectif de produire de nouveaux “biomédicaments contre les cancers et les maladies chroniques” et de “créer les dispositifs médicaux de demain”. Pour y parvenir, l’Agence attend de nombreux appels à projets pour subventionner de nouveaux instituts hospitalo-universitaires (IHU), des programmes de recherche, des investissements industriels… Des décrets sont déjà en préparation pour accélérer l’accès aux médicaments innovants ou inscrire “dans le droit commun” la télésurveillance des maladies chroniques. Autre objectif inédit, s’atteler à “la prospective en santé, de façon à mieux caractériser les besoins à venir et à beaucoup mieux anticiper l’impact des innovations”, mentionne le communiqué. [avec AFP]

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