Le loi de santé a été publiée vendredi au Journal officiel : elle entre donc officiellement en vigueur, dix jours après son adoption définitive au Parlement. Mais qu'en est-il de ses mesures phares ?
C'est la fin du marathon pour l'avenue Duquesne : la loi de santé a été publiée au Journal officiel vendredi 26 juillet. Cette promulgation rapide – dix jours après l'adoption au Parlement – s'explique par l'absence de demande d'un contrôle préalable de constitutionnalité par l'opposition. Sur les 81 articles que comptent la loi "relative à l'organisation et à la transformation du système de santé", certaines mesures-phares ne sont pas destinées à entrer en vigueur tout de suite. Voici un résumé des principales dates de mise en application.
- Mise en place des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) en médecine de ville : dès maintenant ;
- Transformation de la Paces en "portail santé" et suppression du numérus clausus : à partir de la rentrée 2020 (mais la promotion Paces 2019-2020 ne sera pas autorisée à doubler) ;
- Certification-recertification : dans un an au plus pour les médecins et deux ans maximum pour les autres professionnels de santé (par ordonnances) ;
- Délivrance de médicaments à prescription obligatoire par les pharmaciens dans certaines pathologies simples ("prescription" pharmacienne) : à compter du 1er janvier 2020 ;
- Gouvernance des GHT : les "commissions médicales de regroupement" (les "super" CME) seront obligatoires à partir du 1er janvier 2021
- Prescription dématérialisée : au maximum dans les 18 mois (par ordonnance) ;
- Suppression des ECN : elle sera en 2023 (les dernières ECN auront lieu en juin 2022).
Et pour un compte-rendu exhaustif des nouveautés prévues dans la loi, rendez-vous ici.
La sélection de la rédaction
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus