Les centres anti-poison ont enregistré 249 cas d'intoxications dues aux champignons au cours des deux dernières semaines. L'Anses et la Direction générale de la santé (DGS) rappellent les bonnes pratiques à respecter.
Sept cas graves d'intoxication ont été enregistrés depuis le mois de juillet, dont quatre ces deux dernières semaines, rapporte l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue… "Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement", précise l'agence. "En cas de symptômes, il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification." L'Anses rappelle également les précautions à prendre pour éviter une intoxication : ne ramasser que les champignons que l'on connaît parfaitement, faire contrôler la cueillette par un pharmacien en cas de doute, ne pas cueillir de champignons poussant à proximité des sites pollués (bords de route, décharge…), les conserver au réfrigérateur et les consommer dans les deux jours… et prendre systématiquement en photo la cueillette. "La photo sera utile au pharmacien ou médecin du centre antipoison en cas d'intoxication, pour décider du traitement adéquat."
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