Il s’agit, en effet d’un produit très largement utilisé, ce qui augmente les risques. On la retrouve non seulement en tant qu’antiseptique local (usage cutané, bains de bouche, pulvérisation buccale, de comprimés, de collyres, gels urologiques), mais aussi dans des produits d’hygiène (dentifrices par exemple) et dans certains cosmétiques. Les réactions constatées surviennent généralement dans l’heure et se manifestent par de l’urticaire, un œdème du visage et une dyspnée, voire un choc anaphylactique. Elles restent cependant rares, précise l’ANSM. L’agence rappelle donc aux praticiens qu’il existe des alternatives à la chlorhexidine : povidone iodée, dérivés chlorés (hypochlorite de sodium), ou encore alcool. Mais attention car ces produits peuvent aussi être source d’allergies. Et dans le cadre du nettoyage d'une plaie superficielle, l’ANSM recommande de privilégier l'eau et le savon.
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