Les premiers faits remontent au mois de mars 2016. Une patiente décide de porter plainte contre son psychiatre libéral, exerçant en Haute-Vienne. Devant les policiers, elle décrit des attouchements pratiqués "alors qu’elle ne pouvait pas réagir". Quatre ans plus tard, en novembre 2020, une deuxième patiente dénonce des faits similaires : à la fin de la séance, elle aurait trouvé ses vêtements "débraillés" et senti des "douleurs vaginales". L’enquête de police a par ailleurs permis d’identifier une troisième victime, qui n’a pas porté plainte.
Jugé par le tribunal correctionnel de Limoges, le praticien de 72 ans a nié les faits. Son avocat a quant à lui mis en avant le syndrome dit "du faux souvenir", plaidant la relaxe. Un motif qui n’a pas convaincu le parquet qui a requis deux ans de prison avec sursis et une interdiction d’exercice à l’encontre du professionnel de santé.
La décision sera rendue le 15 décembre.
[avec 20 Minutes]
La sélection de la rédaction
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus