"On ne peut pas utiliser la clause de conscience pour dire que l'IVG est un homicide" recadre le président de l'Ordre

13/09/2018 Par Sandy Bonin
Déontologie
Pétition, appels à la démission... la polémique enfle depuis que le Dr Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof), a fait état publiquement de son opposition à l’interruption volontaire de grossesse, qu’il considère comme un homicide. L'Ordre a rapidement réagi et recadré le praticien.

"Nous ne sommes pas là pour retirer des vies", a indiqué le Dr Bertrand De Rochambeau au micro de Valentine Oberti, journaliste de Quotidien sur TMC. "Un enfant à naître n'est pas une vie au sens juridique. Ce n'est pas un homicide de faire une IVG", lui a répliqué la journaliste. "Si Madame", a abondé le président du Syngof. Quelques heures après la diffusion de cet extrait vidéo sur les réseaux sociaux, le Conseil national de l'Ordre des médecins a publié un communiqué dans lequel il indique que "la clause de conscience ne saurait donc être un moyen de se soustraire à la loi et aux dispositions de la déontologie médicale qui sont parfaitement claires." "Le président de syndicat a une responsabilité comme tout élu, mais utiliser la clause de conscience pour dire que l'avortement est un homicide, c'est quelque chose que l'Ordre a tenu à souligner comme ne correspondant pas à la déontologie de la profession" a indiqué le Dr Patrick Bouet à Egora. "On a le droit d'avoir des opinions, elles sont individuelles, mais on fait attention que ces opinions ne viennent pas au détriment de la prise en charge des femmes", a-t-il ajouté.

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