Le faux infirmier était obsédé par les veines des femmes

13/10/2021 Par Pauline Machard
Faits divers / Justice
L’homme, ancien élu quimpérois, se faisait passer pour un ancien infirmier. Pour une soi-disant étude sur le stress, il réalisait des prises de sang et des piqûres sur des femmes de son entourage.

  Trois ans de prison, dont un ferme, et deux avec sursis probatoire renforcé. C’est la peine dont a écopé le 12 octobre un faux infirmier, directeur d’une société de production audiovisuelle et ex-élu quimpérois (conseiller municipal de 2014 à 2020). Il a aussi été interdit définitivement de réaliser tout acte médical, privé des droits d’éligibilité, et inscrit au fichier national des délinquants sexuels. L’homme, quadragénaire, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour exercice illégal de la profession d’infirmier et agressions sexuelles. Obsédé par les veines des femmes et les aiguilles, il parvenait à convaincre des femmes, rencontrées dans le milieu de l’événementiel, de participer à une étude de santé. Et ce en arguant d’avoir été anciennement infirmier.

Pour cette fausse étude, il soumettait les femmes à un prétendu protocole, filmé : prises de sang, piqûres sans injection… Jusqu’à neuf prises de sang pour l’une d’entre elles. Deux des cinq plaignantes ont aussi subi des attouchements sur la poitrine, le ventre. Il y a 20 ans, des faits similaires avaient déjà valu un rappel à la loi à son auteur.   [Avec Le Télégramme, France 3, Ouest-France]

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