Injections de ciment : un chirurgien orthopédiste, accusé de pratique non conforme, relaxé

10/06/2022 Par Sandy Bonin
Faits divers / Justice
Un ancien chirurgien du service d'orthopédie et de traumatologie de l'hôpital de Gap vient d'être relaxé par le tribunal judiciaire. Il était accusé d'avoir opéré, entre 2015 et 2017, 126 patients au moyen d'une technique non conforme en France.
 

Le chirurgien opérait ses patients en employant la cimentoplastie discale percutanée, une méthode pratiquée à l'étranger consistant à injecter du ciment acrylique dans les espaces vides des disques endommagés de la colonne vertébrale. Selon le procureur, le praticien avait utilisé une méthode "innovante" sans "l'aval de l'autorité compétente" ni le "consentement libre, éclairé ou express" de ses patients.   Le praticien avait expliqué avoir agi dans le cadre de "soins courants" pour justifier pourquoi il n'avait pas soumis cette "simple injection" à la législation Jardé, qui impose notamment un protocole comprenant le consentement éclairé du malade et l'approbation d'un comité de protection des personnes (CPP).

L'injection de ciment, dont le chirurgien a souligné l'effet antalgique immédiat, était utilisée "dans la pratique courante pour solidifier des fractures de la colonne vertébrale" et depuis "plus de soixante-cinq ans" pour "maintenir les espaces intervertébraux". Cette pratique chirurgicale visait selon lui uniquement à "soulager la douleur" de ses patients et leur "éviter, compte tenu de leur âge, une chirurgie plus lourde". Il encourait jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.   [Avec AFP]

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