
Son rein a été prélevé sans son consentement: le CHU d'Angers condamné

36 000 euros. C'est le montant de l'indemnité que devra verser le CHU d'Angers à un patient âgé d'une cinquantaine d'années à qui l'établissement a prélevé un rein il y a 13 ans alors qu'il avait retiré son consentement.
Les faits se sont déroulés en 2004. Le patient est hospitalisé au CHU d'Angers : il a décidé de donner un rein à son frère, dont l'état de santé nécessite une greffe. Mais la nuit qui précède l'intervention, l'homme change d'avis. Il prévient sa femme par téléphone, avant d'informer l'équipe soignante de sa volonté de quitter l'hôpital. Le lendemain, la procédure médicale se poursuit comme prévu. Le CHU d'Angers a reconnu que la vérification du maintien du consentement du patient n'avait pas été faite. Une faute qui a valu à l'établissement d'être condamné en première instance par le tribunal administratif à verser moins de 8000 euros. Une somme insuffisante pour la victime, qui a fait appel. La cour administrative d'appel de Nantes vient de lui octroyer une indemnité de 36 000 euros. Le prix d'un rein manquant. [avec ouest-France.fr et 20minutes.fr]
La sélection de la rédaction
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus