Le coup de gueule d'un médecin urgentiste bloqué par les gilets jaunes

19/11/2018 Par Aveline Marques

Si le mouvement des gilets jaunes avait pour mot d'ordre de laisser passer les soignants ce samedi 17 novembre, localement le caducée n'a pas toujours suffi à faire fléchir les manifestants. Un urgentiste se rendant à son lieu de travail aurait même été agressé.

  Ce médecin urgentiste se rendait à l'hôpital samedi en fin de matinée, lorsque sa voiture a été bloquée par le barrage des gilets jaunes installé en centre-ville de Tours. Montrant son caducée, le médecin précise qu'il doit prendre son poste en début d'après-midi. "Malgré le Caducée, on m'a dit 'mais pour qui il se prend celui-là', alors que je roulais plus qu'au pas", raconte-t-il dans la presse locale. "Si quelqu'un meurt alors que je ne suis pas à mon poste…" tente alors le médecin pour faire fléchir son interlocuteur. "Il m'a répondu, 'Mais qu'il meure', enfin des propos d'une vulgarité sans nom'", s'indigne le praticien. Le ton monte et la voiture du médecin subit les foudres des manifestants : le pare-brise est abimé, le rétroviseur brisé. "On peut s'exprimer si on a des revendications. On n'est pas obligés d'être lourds, violents et agressifs", s'emporte le médecin. D'autres soignants ont témoigné sur les réseaux sociaux de leur difficulté à se rendre ou à rentrer du travail.

                 

 

   

    Le mot d'ordre de laisser passer les soignants est néanmoins passé ailleurs, comme à Rouen.

  [Avec Francebleu.fr]

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