"Certif à la con" dans le sport : c'est peut-être bientôt fini

06/12/2018 Par Fanny Napolier
Il faut arrêter avec les certificats de non-contre indication à la pratique sportive, a plaidé la députée Perrine Goulet auprès du Premier ministre.

Ils prennent du temps aux médecins, sont sources d'ennui et parfois inutiles… Les certificats médicaux de non-contre indication à la pratique sportive pourraient connaître leurs derniers jours. La députée LREM Perrine Goulet en a fait la demande au Premier ministre. "Il est valable à un instant où le médecin vous fait faire deux trois gestes pour vérifier votre tension et votre cœur. Ce certificat ne peut prévenir un arrêt cardiaque. Il faut arrêter", a-t-elle assuré.

Elle a remis un rapport à Edouard Philippe fin novembre sur le financement des politiques sportives en France. Et cette mesure est l'une de celles que la députée préconise. Ces certificats coûtent "entre 80 et 100 millions" par an à l'Assurance maladie, estime Perrine Goulet. L'élue propose toutefois que cette suppression du certificat de non contre-indication à la pratique sportive ne concerne pas "les disciplines sportives qui présentent des contraintes particulières ou les pratiquants qui présentent des antécédents médicaux indiquant une fragilité". La députée a donné en exemple le rugby qui, en fonction des âges, demande des examens complémentaires. "Je trouve cela plus constructif", a-t-elle souligné. En cas de suppression du certificat de non contre-indication à la pratique sportive, le rapport propose notamment de réorienter une partie des économies générées pour l’Assurance maladie au profit de la prise en charge de dispositifs de sport santé, notamment le financement de maisons sport-santé. [Avec Francetvinfo.fr]

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